Avant-propos

Ce numéro thématique des Comptes rendus Chimie, élaboré conjointement avec le Journal de la Société ouest-africaine de Chimie, comporte 25 articles issus de recherches en chimie réalisées dans les laboratoires des universités et autres structures de recherches d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte-d'Ivoire, Guinée (Conakry), Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Les résultats rapportés ici sont développés autour de deux thèmes de chimie organique et/ou de chimie bio-organique¹ :

• a) les substances chimiques biologiquement actives extraites des plantes médicinales de la sous-région Ouest-Africaine ;
• b) les huiles essentielles des plantes aromatiques de la sous-région Ouest-Africaine.

Ces deux thèmes reflètent, à bien des égards, le contexte scientifique dans les laboratoires de recherche en Afrique de l'Ouest. Ils traduisent l'importance que les chimistes organiciens accordent en général dans leurs activités de recherche à l'étude des substances naturelles. Cela se justifie par le souci des chercheurs en chimie de contribuer à la résolution des problèmes qui entravent gravement le développement de nos pays.

En effet, les problèmes majeurs auxquels les populations de ces pays sont fortement confrontées relèvent de la santé humaine et animale et de la protection des récoltes contre les prédateurs de toutes sortes.

Enfin, il faut souligner que de ce numéro réalisé en partenariat entre les Comptes rendus Chimie et le Journal de la Société ouest-africaine de Chimie constitue sans nul doute un pas important vers l'intégration des spécialistes africains des sciences chimiques dans la communauté scientifique internationale. C'est pourquoi le comité d'édition adresse ses vifs remerciements à tous ceux qui ont permis la réalisation de ce fascicule.

Le comité exprime plus particulièrement sa gratitude au Pr. Guy Ourisson et au Dr Pierre Braunstein, de l'Académie des sciences de Paris, qui ont suggéré la mise en œuvre de ce projet, qui étend et consolide la coopération nord–sud au sein de l'espace francophone. Il tient également à remercier notre collègue Jean-Yves Nédélec pour sa contribution à l'évaluation des manuscrits.

L'Agence universitaire de la francophonie (AUF), les universités d'Abomey-Calavi (Bénin) et de Bamako (Mali), la Société nationale burkinabé d'hydrocarbures (Sonabhy), ainsi que le Centre national de la recherche scientifique et technologique du Burkina Faso ont apporté un appui matériel et financier qui a permis de mener à bien ce projet. Nous adressons à tous nos plus vifs remerciements.