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Comptes Rendus

Présentation du Point sur… de Bernard Déruelle, Ismaïla Ngounouno et Daniel Demaiffe, La « ligne chaude du Cameroun » (LChC) : l’unique exemple sur Terre d’une entité magmato-tectonique alcaline intraplaque active en domaines océanique et continental
Comptes Rendus. Géoscience, Volume 339 (2007) no. 9, pp. 587-588.
fait référence à 10.1016/j.crte.2007.07.007
Métadonnées
Publié le :
DOI : 10.1016/j.crte.2007.08.004
Jacques Touret 1

1 Musée de minéralogie, Écoles des mines, 60, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, France
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Version originale du texte intégral

Depuis quelques années, Geoscience reçoit de nombreux manuscrits en provenance de divers pays africains, notamment du Maghreb (Tunisie, Maroc) et d’Afrique de l’Ouest. Les liens étroits qu’ont conservés nombre d’universités africaines avec la France, où ont été formés la plupart des professeurs, y sont sans doute pour quelque chose. Mais deux facteurs principaux expliquent une tendance qui ne semble pas se démentir :

  • • le développement remarquable de quelques universités africaines qui, en dépit de tous les bouleversements politiques que connaît le continent, ont atteint un bon niveau international. Internet y est sans doute pour beaucoup, qui permet à chacun de ne pas se sentir isolé, même lorsqu’on ne dispose pas sur place de grandes bibliothèques ou d’instruments d’analyse ultramodernes ;
  • • le grand intérêt géologique de l’Afrique, qui concentre une bonne partie des ressources minières de la planète.

Tout le monde connaît les grands sites de l’Est : le grand Rift, la province du cuivre du Congo-Zambie, les gisements d’or ou de diamant. On sait moins que l’Afrique centrale possède aussi quelques structures uniques à l’échelle du globe. La ligne du Cameroun en est une, qui fit parler d’elle lors des éruptions catastrophiques de gaz mortel du lac Nyos. Ces drames suscitèrent un grand mouvement de recherches qui, dans un contexte très international, ont fait ressortir la qualité et la vitalité des universités africaines. Les volcans de cette région se trouvent aussi bien en domaine océanique que continental. Or en géologie, la limite océan/continent est plus que géographique. C’est une barrière d’école, les spécialistes d’un domaine ne s’aventurant que rarement dans l’autre. Les publications ponctuelles, qui ne peuvent couvrir qu’un aspect local, portent la trace de ces divergences, avec des différences d’interprétation ou des controverses qui ont demandé beaucoup d’attention (et de diplomatie) au bureau éditorial de Geoscience. Il convenait de canaliser ce flot tumultueux, de faire une synthèse des connaissances sur la ligne du Cameroun dans son ensemble. C’est l’objectif que s’est fixé ce Point sur… rédigé à la demande du comité éditorial.

For some years now, Geoscience has received numerous manuscripts coming from diverse African countries, notably the Maghreb (Tunisia, Morocco) and West Africa. The close links that numerous African universities have kept with France, where most of their teachers have been educated, are, beyond doubt, important reasons. However, two main factors can explain a trend that seems undeniable:

  • • the remarkable development of some African universities, which, despite all political upheavals occurring in the continent, have attained a good international level. Beyond doubt this owes a lot to the Internet, which allows everybody not to feel isolated, even when one does not have large libraries at hand, or ultramodern analysis instruments at one's disposal;
  • • the great geological interest of Africa, which concentrates a large part of the planet's mining resources.

Everybody knows the great sites of the East: the great Rift, the copper province of Congo-Zambia, the gold and diamond veins. It is less well known that central Africa also possesses some unique structures at the global scale. The Cameroon line is one of them, which came to prominence on the occasion of the catastrophic eruptions of lethal gas in Lake Nyos. These dramatic events gave rise to a large research enterprise, which, in a highly international context, brought to the fore the quality and vitality of African universities. Volcanoes of this region are located in oceanic domain, as well as in the continental domain. However, in geology, the ocean/continent boundary is more than geographical. It is a barrier between schools of thought, specialists of one domain venturing forth only rarely into the other. Ad hoc publications, which can only cover a local aspect, attest to these divergences, with differences of interpretation or controversies that demanded much care (and diplomacy) from the editorial board of Geoscience. It has been necessary to channel this turbulent flow, to establish a synthesis of overall knowledge on the Cameroon line. This is the aim of this Concise review paper, written on invitation of the Editorial Board.


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