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Comptes Rendus

Algorithme de dénombrement des graphes chiraux et achiraux d’un cycloalcane monocyclique hétérosubstitué de formule brute CnHm1Xm2Ym3
Comptes Rendus. Chimie, Volume 5 (2002) no. 6-7, pp. 533-538.

Résumés

On propose une méthode générale de détermination directe du nombre de graphes chiraux et achiraux d’un cycloalcane monocyclique ayant une hétérosubstitution multiple de nature binaire X,Y et une formule brute CnHm1Xm2Ym3, avec m1 + m2 + m3 = 2 n.

A general pattern inventory is given for the enumeration of chiral and achiral graphs of any monocyclic cycloalkane with a multiple heterosubstitution of binary type X and Y and an empirical formula CnHm1Xm2Ym3, where m1 + m2 + m3 = 2 n.

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DOI : 10.1016/S1631-0748(02)01400-5
Mots-clés : graphes chiraux, graphes achiraux, cycloalcanes, hétérosubstitution binaire
Mots-clés : chiral graphs, achiral graphs, cycloalkanes, binary heterosubstitution

Robert M. Nemba 1 ; Alphonse Emadak 1

1 Laboratoire de chimie théorique, section de topologie moléculaire, université de Yaoundé-1, faculté des sciences, BP 812, Yaoundé, Cameroun
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Robert M. Nemba; Alphonse Emadak. Algorithme de dénombrement des graphes chiraux et achiraux d’un cycloalcane monocyclique hétérosubstitué de formule brute CnHm1Xm2Ym3. Comptes Rendus. Chimie, Volume 5 (2002) no. 6-7, pp. 533-538. doi : 10.1016/S1631-0748(02)01400-5. https://comptes-rendus.academie-sciences.fr/chimie/articles/10.1016/S1631-0748(02)01400-5/

Version originale du texte intégral

1 Introduction

Dans un cycloalcane monocyclique hétéropolysubstitué de formule brute CnHm1Xm2Ym3, le quadruplet de nombres entiers positifs (n, m1, m2, m3) qui désignent respectivement la taille du cycle, les nombres d’atomes H et de substituants de nature distincte X et Y vérifient la condition :

m 1 +m 2 +m 3 =2n

Désignons par G, comme dans nos précédentes études 〚1–5〛, le stéréographe ou graphe tridimensionnel en symétrie Dnh du monocycloalcane parent CnH2n. Les positions des 2 n hydrogènes, qui sont des sites de substitution numérotés 1, 2,..., n et 1’, 2’,…, i’,…, n’ dans la Fig. 1 ci-dessous, sont permutées par les 4 n opérations de symétrie de Dnh.

Fig. 1

Stéréographe G d’un cycloalcane monocyclique CnH2n en symétrie Dnh.

Les différents types de permutations des sites de substitution, engendrés par les classes d’opérations de symétrie de Dnh sont récapitulés dans le Tableau 1. L’ensemble P contenant les 4 n permutations des sites de substitution de G sous l’action de Dnh est défini comme suit :

Tableau 1

Types de permutations engendrées par les opérations de symétrie de Dnh.

Dnh, n impairDnh, n pair
Classes d’opérations de symétriePermutations engendréesClasses d’opérations de symétriePermutations engendrées
E=Cnn〚12nE=Cnn〚12n
Crn r et n premiers entre eux et r ≤ n – 1n2Crn, r et n premiers entre eux et r ≤ n – 1n2
Crn=Ckjkd=Cjd, jd –1d 2n d Crn=Ckjkd=Cjd, j ≤ d – 1d 2n d
Srn, r’ et n premiers entre eux〚2nSrn, r’ et n premiers entre euxn2
Srn=Skjkd=Sjd, d impair, j’ ≤ 2d – 12d n d Srn=Skjkd=Sjd, d pair, j’≤ d – 1d 2n d
Srn=Skjkd=Sjd, d impair, j’ ≤ 2d – 12d n 𝑑
σh〚2nσh, i, C2〚2n〛, 〚2n〛, 〚2n
nσ ν n 〚122n–1n 2σ ν n 21 4 2 n-2
nC2n 〚2nn 2C 2 ' , n 2C 2 '' , n 2σ d n 22 n , n 22 n , n 22 n

P=a 1 1 2n ,n+12 n ,...,a d d 2n d ,...,a n n 2 ,a 2n 2n,n1 2 2 n-1 si n est impair

P=a 1 1 2n ,3 2n+22 n ,...,a d d 2n d ,...,a n n 2 ,n 21 4 2 n-2 si n est pair

Si on supprime dans P les permutations résultant des rotoréflexions et des plans de symétrie, on obtient l’ensemble P′ des permutations engendrées par les 2 n opérations de symétrie restantes, qui sont l’opération identité et les rotations propres ; ainsi :

P ' =a 1 ' 1 2n ,n2 n ,...,a d ' d 2n d ,...,a n ' n 2 si n est impair

P ' =a 1 ' 1 2n ,n+12 n ,...,a d ' d 2n d ,...,a n ' n 2 si n est pair

Dans les expressions (2)–(5), chaque terme du type 〚ij〛 désigne j cycles de permutations de longueur i, tandis que les coefficients ad et ad sont obtenus à partir des formules (6)–(10) ci-après :

a d =ϕd rp

a d =ϕd rp +ϕd ri si d pair parfait 2μμ impair

a d =ϕd rp +ϕd ri +ϕμ ri si d=2μμ impair

a d ' =ϕd rp si d est pair ou impair

ϕd rp =ϕd ri
Les termes ϕd rp , ϕd ri et ϕμ ri sont les fonctions « totient » d’Euler 〚6〛 pour les nombres entiers d et μ lorsque l’opération de permutation est équivalente à une rotation propre Cjd (voir indice rp) ou à une rotation impropre Sjd ou Sjμ(voir indice ri).

2 Conditions mathématiques de formation d’une polyhétérosubstitution de degrés (m1, m2, m3) sur le squelette de G

Les polyhétérosubstitutions distinctes résultent des combinaisons avec répétition de (m1, m2, m3) éléments H, X et Y parmi 2 n sites de substitutions de G, qui sont permutés par les opérations de symétrie de Dnh. Posons que le nombre de combinaisons avec répétition de (b, c, d) objets de type H, X et Y parmi a boîtes est déterminé à partir du coefficient multinomial Ta;b,c,d=a! b!c!d!.

On note ainsi que le nombre de combinaisons avec répétition de H, X et Y sur G par les d-cycles de permutations du type d 2n d est T2n d c ;m 1 d c ,m 2 d c ,m 3 d c si d = dc est le diviseur commun du quadruplet de nombres entiers non nuls (2n, m1, m2, m3).

Le calcul du nombre de combinaisons avec répétition dans le cas des permutations de types 〚12 2n–1〛 ou 〚14 2n–2〛, qui sont le produit de deux cycles unitaires et de n – 1 transpositions (2-cycles), lorsque n est impair, ou le produit de quatre cycles unitaires et de n–2 transpositions (2-cycles), lorsque n est pair, passe par la résolution des équations simultanées (11) et (12).

p 1 +p 2 +p 3 ={2 si n impair 4 si n pair

m 1 ' +m 2 ' +m 3 ' ={n-1 si n impair n-2 si n pair
qui donnent k solutions, qui sont les choix des triplets de nombres entiers positifs ou nuls (p1, p2, p3) et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' , dont les couples p i ,m i ' vérifient l’équation (13) :

m i ' =m i -p i 2ou ̀1i3

Ainsi, chaque solution (p1, p2, p3) indique le choix du placement de deux ou quatre éléments de types H, X et Y sur deux ou quatre positions invariantes suivant la parité de n, tandis que m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' sont les nombres de couples d’éléments H, X et Y à placer parmi (n – 1) où (n – 2) boîtes contenant chacune deux positions de substitutions.

Le nombre de type de placements des éléments de nature H, X ou Y sur deux et quatre positions invariantes pour (p1, p2, p3) donné est T(2; p1, p2, p3) et T(4; p1, p2, p3) si n est impair ou pair, respectivement. De même, les nombres de combinaisons avec répétition de m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' couples d’éléments de types H, X et Y parmi n – 1 ou n – 2 positions sont : Tn-1;m 1 ' ,m 1 ' ,m 1 ' , si n est impair, et Tn-2;m 1 ' ,m 1 ' ,m 1 ' , si n est pair.

Le nombre de polyhétérosubstitutions ou combinaisons avec répétition de degrés (m1, m2, m3) en H, X et Y sur 2n sites de G obtenus à partir des permutations du type 〚12 2n–1〛 ou 〚14 2n–2〛, pour un couple de triplets (p1, p2, p3) et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' , est déterminé à partir du produit des coefficients multinomiaux :

T2;p 1 ,p 2 ,p 3 .Tn-1;m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =2p 1 ,p 2 ,p 3 n-1m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' si n est impair

T4;p 1 ,p 2 ,p 3 .Tn-2;m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =4p 1 ,p 2 ,p 3 n-2m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' si n est pair

Si les propositions ci-dessus sont vérifiées, en cherchant la différences P’ – P et 2 P – P’ des contributions moyennes des 4 n permutations de P et 2 n permutations de P’, on obtient le couple de nombres entiers de graphes chiraux et Aac(nm1m2m3) de graphes achiraux du stéréographe G d’un cycloalcane monocyclique polyhétérosubstitué de la série CnHm1Xm2Ym3 à partir des formules de récurrence (16)–(19). On donne dans la suite quelques exemples d’applications.

Si n est impair :

A c n,m 1 ,m 2 ,m 3 =1 4n d c 2 2a d c ' -a d c 2n d c m 1 d c ,m 2 d c ,m 3 d c +n-1nm 1 2,m 2 2,m 3 2-1 4 k 2p 1 ,p 2 ,p 3 n-1m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 '

A ac n,m 1 ,m 2 ,m 3 =1 2n d c 2 a d c -a d c ' 2n d c m 1 d c ,m 2 d c ,m 3 d c +nm 1 2,m 2 2,m 3 2+1 2 k 2p 1 ,p 2 ,p 3 n-1m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 '

Si n est pair :

A c n,m 1 ,m 2 ,m 3 =1 4n d c 2 2a d c ' -a d c 2n d c m 1 d c ,m 2 d c ,m 3 d c +n 2-1nm 1 2,m 2 2,m 3 2-1 8 k 4p 1 ,p 2 ,p 3 n-2m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 '

A ac n,m 1 ,m 2 ,m 3 =1 2n d c 2 a d c -a d c ' 2n d c m 1 d c ,m 2 d c ,m 3 d c +n 2+2nm 1 2,m 2 2,m 3 2+1 4 k 4p 1 ,p 2 ,p 3 n-2m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 '

3 Applications

3.1 Exemple 1. Détermination du nombre de graphes chiraux et achiraux de C3H4XY

n = 3, m1 = 4, m2 = m3 = 1; P = {〚16〛, 4〚23〛, 2〚32〛, 2〚6〛, 3〚1222〛}, P’ = {〚16〛, 3〚23〛, 2〚32〛}; Dc = D6 ∩ D4 ∩ D1 = {1}; a1=a1=1. Les solutions des équations de partition p1 + p2 + p3 = 2 et m1+m2+m3=2 sont respectivement : (p1p2p3) = (0,1,1) et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =2,0,0. À partir de ces données, on obtient :

A c 3,4,1,1=1 1264,1,1-1 420,1,122,0,0=2 et A ac 3,4,1,1=1 6320,1,122,0,0=1

3.2 Exemple 2. Détermination du nombre de graphes chiraux et achiraux de C3H2X2Y2

n = 3, m1 = m2 = m3 = 2 ; P = {〚16〛, 4〚23〛, 2〚32〛, 2〚6〛, 3〚1222〛}, P′ = {〚16〛, 3〚23〛, 2〚32〛}; Dc = D6 ∩ D2 = {1, 2}; a1=a1=1. Les solutions des équations de partitions p1 + p2 + p3 = 2 et m1+m2+m3=2 sont respectivement :

p 1 ,p 2 ,p 3 =200020002 et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =011101110

À partir de ces données, on détermine :

A c 3,2,2,2=1 1262,2,2+232 2,2 2,2 2-1 422,0,020,1,1+20,2,021,0,1+20,0,221,1,0=7
et

A ac 3,2,2,2=1 632 2,2 2,2 2+1 222,0,020,1,1+20,2,021,0,1+20,0,221,1,0=4

3.3 Exemple 3. Détermination du nombre de graphes chiraux et achiraux de C4H6XY

n = 4, m1 = 6, m2 = m3 = 1 ; P = {〚18〛, 9〚24〛, 4〚42〛, 2〚1424〛}, P′ = {〚18〛, 5〚24〛, 2〚42〛,} ; Dc = D4 ∩ D6 ∩ D1 = {1} ; a1=a1=1. Les solutions des équations de partitions p1 + p2 + p3 = 4 et m1+m2+m3=2 sont respectivement : (p1, p2, p3) = (2,1,1) et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =2,0,0. À partir de ces données, on obtient :

A c 4,6,1,1=1 1686,1,1-1 842,1,122,0,0=2 et A ac 4,6,1,1=1 442,1,122,0,0=3

3.4 Exemple 4. Détermination du nombre de graphes chiraux et achiraux de C4H4X2Y2

n = 4, m1 = 4, m2 = m3 = 2 ; P = {〚18〛, 9〚24〛, 4〚42〛, 2〚1424〛}, P′ = {〚18〛, 5〚24〛, 2〚42〛,} ; Dc = D4 ∩ D2 = {1,2} ; a1=a1=1. Les solutions des équations de partition p1 + p2 + p3 = 4 et m1+m2+m3=2 sont respectivement les lignes des matrices :

p 1 ,p 2 ,p 3 =220202022400 et m 1 ' ,m 2 ' ,m 3 ' =101110200011

À partir de ces données, on obtient :

A c 4,4,2,2=1 1684,2,2+42,1,1-1 842,2,021,0,1+42,0,221,1,0+40,2,222,0,0+44,0,020,1,1=23

A ac 4,4,2,2=1 242,1,1+1 442,2,021,0,1+42,0,221,1,0+40,2,222,0,0+44,0,020,1,1=14

4 Conclusion

Le Tableau 2 récapitule les résultats du calcul des séquences de nombres entiers Ac(nm1m2m3) et Aac(nm1m2m3) pour les systèmes monocycliques polysubstitués CnHm1Xm2Ym3, où n = 3, 4, 5, 6 et 8, tandis que les nombres entiers (m1m2m3) varient conformément à la condition fixée par l’équation (1). On vérifie facilement avec les cycloalcanes substitués de petite taille (n = 3 et 4) que les résultats de ce modèle sont identiques à ceux obtenus par dessin et inventaire des différents graphes. Cette concordance est montrée pour les cyclopropanes disubstitués par les graphes de la Fig. 2a. Dans le cas des cyclobutanes tétrasubstitués de la série C4H4X2Y2, les calculs prévoient Ac(4, 4, 2, 2) = 23 et Aac(4, 4, 2, 2) = 14. Les graphes de la Fig. 2b confirment cette prévision et montrent 23 couples d’énantiomères et 14 formes achirales. En fixant par exemple X = COOH et Y = C6H5, on dénombre les isomères de position et les stéréoisomères d’une famille de diacides organiques ayant la même formule brute C4H4(COOH)2(C6H5)2. Les composés les plus connus de cette série sont les acides truxuliques (avec deux groupements COOH en positions 1 et 3) et les acides truxiniques (avec deux groupements COOH en positions 1 et 2). Ces deux catégories de diacides existent à l’état naturel dans les feuilles de coca ou sont obtenues par photodimérisation topochimique des formes α et β de l’acide cinnamique 〚7〛. L’importance de cette étude est de montrer qu’on peut éviter la méthode classique de Polyà 〚8–13〛 et obtenir, par une approche combinatoire directe, des formules de récurrence permettant d’inventorier les squelettes chiraux et achiraux des cycloalcanes monocycliques hétéropolysubstitués par un binaire (X,Y). En outre, le présent modèle peut être généralisé aux systèmes ayant une polyhétérosubstitution de nature multiple. Il est à noter qu’en effectuant les sommes suivantes : Ac(n, m1, m2, m3) + Aac(n, m1, m2, m3) = AT(n, m1, m2, m3) et 2 Ac(n, m1, m2, m3) + Aac(n, m1, m2, m3) = AE(n, m1, m2, m3) à partir des données du Tableau 2 et pour des valeurs fixées n, m1, m2 et m3, on obtient AT(n, m1, m2, m3) et AE(n, m1, m2, m3), qui sont respectivement les résultats des dénombrements topologique et énantiomérique de la méthode de Polyà.

Tableau 2

Nombres de squelettes chiraux et achiraux d’un cycloalcane polyhétérosubstitué de formule brute CnHm1Xm2Ym3, avec n = 3, 4, 5, 6, 8 et m1 + m2 + m3 = 2 n.

n34568
m1m2m3AcAacAcAacAcAacAcAacAcAac
41121
32142
22274
61123
52185
4222314
431147
3323010
81141
721164
631404
6226212
541606
53212012
44215618
43320412
101143
921247
8317613
82211829
74115618
73231628
65122022
64256462
63374944
55267242
5431 12854
4441 42296
141163
1321489
123133348
122221819
114166633
11321 33854
10511 47651
10423 723156
10334 954102
9612 47065
9527 440135
94312 430165
871318075
86211 205270
85322 410225
84428 065414
77212 780180
7632 900260
75444 880330
66452 430560
65562 868390
Fig. 2

a. Formes chirales (c) et achirale (ac) de C3H4XY avec X = et Y = •. b. Formes chirales (c) et achirale (ac) de C4H4X2Y2 avec X =  et Y = •.


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